26 juin 2013
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Pour qui s'intéresse au quotidien d'un port d'Afrique du nord au temps de la colonisation, cette série de cartes postales offre un éventail assez large des souvenirs que les Européens ramenaient de leur séjour sur place, entre folklore local et scènes d'une vie quotidienne authentique.
On aperçoit entre autre, sur le port:
des embarcations à voile;
l'étal d'un commerçant en jarres à huile, qui a étalé ses poteries sur le quai devant le bateau qui les a transportées.
Plus loin, au hasard des rues de la vieille ville:
la mosquée devant laquelle passe un attelage;
une rue et ses commerçants ambulants;
enfin, l'inévitable scène de repas indigène, dont il est difficile de savoir si elle est spontanée ou arangée par l'auteur de la photo.
Published by Olivier Trotignon, historien
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Proche-Orient
4 novembre 2012
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18:48
Cette jolie scène semble avoir été saisie de façon spontanée, tant les hommes présents paraissent se tenir de manière naturelle. Prise quelque part en Palestine au début du XXe siècle, cette photographie représente des druzes, uniquement des hommes, se restaurant de plats posés à même le sol. On remarque qu'à la manière des musulmans, ces convives mangent avec la main droite.
Cette carte postale existe dans une version couleur, ou colorisée et est souvent interprètée comme un repas de paysans. La qualité des tenues montre que ces hommes ne sont pas en tenue de travail ordinaire, s'il s'agit bien d'agriculteurs.
Published by Olivier Trotignon, historien
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Proche-Orient
3 juin 2012
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18:52
Cette photographie, puisée dans un stock de cartes envoyées du Proche-Orient pendant le Première guerre mondiale n’est ni localisée ni datée, mais peut être apparentée à toute une culture de souvenirs vendus aux Occidentaux sur le territoire de l’ancienne Syrie, soit le Liban et la Syrie actuelle.
Outre l’intérêt qu’offre le costume du modèle, on remarquera un détail concernant les narines de l’animal, barrées par deux profondes cicatrices.
Ce qui pourrait pour nous correspondre à une forme de maltraitance envers les animaux s’explique par la necessité pour les âniers des pays chauds, pour sauver leurs animaux victimes d’insolation, d’ouvrir les nasaux des ânes afin de les saigner et de faire baisser leur pression artérielle. Ceci était douloureux pour l’animal, mais efficace pour le conserver en vie.
Cette coutume est encore courante en Afrique du Nord, et a parfois été interprétée comme une mutilation destinée à empêcher les ânes de braire pour ne pas troubler la quiétude des touristes, préoccupation complètement improbable dans le contexte où a été pris ce cliché.
Published by Olivier Trotignon, historien
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Proche-Orient
18 mars 2012
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12:09
Voici une courte série de cartes postales datant d'entre les deux guerres représentant plusieurs quartiers de la ville d'Alep, dans l'actuelle Syrie. Imprimées sur un carton soumis au jaunissement, leur qualité est inférieure à ce qu'on utilisait au début du XXe siècle en Europe.
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Proche-Orient